Privés d'école, une quarantaine d'enfants pourraient se retrouver déscolarisés après la décision de justice de fermer l'établissement confessionnel musulman Al-Badr, à Toulouse.
Que vont devenir les enfants de l’école Al-Badr, à Toulouse ? Condamnée à la fermeture par la justice le 15 décembre 2016, l’école hors contrat Al-Badr n’a pas pu accueillir ses élèves au retour des vacances de février. Preuve que le dossier est sensible, des policiers sont intervenus, lundi 20 février 2017, afin de veiller à la fermeture de cette école confessionnelle musulmane.
Son directeur, Abdelfattah Rahhaoui, continue de dénoncer un acharnement vis-à-vis de son établissement qu’il présente comme « un groupe scolaire privé musulman », installé dans le quartier Bellefontaine, en pleine zone urbaine sensible du Grand Mirail.
Parmi les élèves scolarisés à Al-Badr, « une quarantaine d’enfants » seraient concernés par l’instruction obligatoire. Dans une lettre remise en janvier aux parents, l’académie de Toulouse avertissait leurs parents :
Je vous informe que, par un jugement rendu le 15 décembre 2016, le tribunal de grande instance de Toulouse a prononcé la fermeture immédiate de l’école Al-Badr, explique Jacques Caillaut, directeur académique des services de l’éducation nationale de la Haute-Garonne, dans ce courrier. Afin de faire respecter le principe de l’instruction obligatoire prévu à l’article L. 131-1 du code de l’éducation pour les enfants âgés de six à seize ans, je vous demande à nouveau d’inscrire sans délai votre enfant dans un autre établissement d’enseignement public ou privé.
A défaut, Sandrine Collin-Guibbert, adjointe au secrétaire général de l’inspection académique, rappelle aux parents « qu’il est toujours possible de dispenser l’instruction dans la famille », dans les conditions prévues à l’article L. 131-10 du code de l’éducation.
Contacté par Côté Toulouse, Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l’école, ne sait pas ce que deviendront les enfants d’Al-Badr. Une chose est sûre, « certains parents n’ont pas envie que leurs enfants s’instruisent dans le public, bien conscients que le système éducatif est déficient dans les quartiers défavorisés ».
Abdelfattah Rahhaoui et ses avocats sont d’ailleurs à l’origine d’une requête en main levée de l’exécution devant la Cour d’appel de Toulouse. Objectif : suspendre l’effet exécutoire de la décision de fermer l’école, en attendant la procédure en appel. Selon eux, la décision qui a été prise au moment du jugement le 15 décembre dernier « était illégale ».
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