Une série de Vidéo sur Othmane donnée par Dr. Tarek Al-Suwaidan. Transcrit et traduit pour PagesHalal par Aziz Bouazza.
Au nom de Dieu, le Tout miséricordieux, le Très miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur des Mondes. Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur le Prophète Mohammed bin Abdullah, sur sa famille et sur ses compagnons.
Je suis heureux de vous rencontrer encore une fois pour vous parler d’un autre compagnon du Prophète, que Dieu le bénénisse et lui accorde la paix.
Les plus renommés des compagnons sont les califes bien guidés. Je vous ai parlé de la biographie d’Abu Bakr Al-Siddiq, que Dieu soit satisfait de lui. Je vous avais également parlé de la biographie d’Al-Faruq, que Dieu le bénisse, et chacun de ces califes bien guidés est un exemple unique de la Grandeur de l’Islam.
L’Islam ne crée pas un seul exemple unique, mais plutôt des exemples, et c’est l’une des significations importantes que je veux approfondir chez les jeunes d’aujourd’hui. L’Islam ne crée pas un seul exemple, mais plutôt des modèles différents et variés. Tous sont considérés comme de grands exemples de l’Islam.
Abu Bakr, que Dieu le bénénisse, était un exemple unique avec son caractère tout particulier et son style très spécial dans la gestion de son quotidien, dans la gestion de sa nation et aussi dans la gestion des affaires de son pays. Il est aussi un exemple à suivre dans son comportement et dans ses relations avec ceux qui l’entourent, il est doux, très tendre, compassionnel, sympa, empathique, très spirituel et très croyant, mais en même temps c’est un homme de gestion de première classe, il opte pour la délégation sans doute plus que d’autres, et il a tendance à donner du pouvoir mais tout en restant attentif à tous ce qui se passe autour de lui et il sait bien qui choisir. Même Omar ibn Al-Khattab, que Dieu soit satisfait de lui, lorsque Khalid bin Al-Walid a été limogé, Khalid est décédé. La nouvelle du décès d’Abu Suleiman (Khalid bin Al-Walid) lui est parvenue, Omar a dit: « Que Dieu bénisse Abu Bakr, il connait les hommes. ». Ce sont les caractéristiques les plus marquantes de Abu Bakr Al-Siddiq, la caractéristique la plus marquante, c’est qu’il connait parfaitement les hommes, il sait comment les choisir et comment les placer et quels sont les pouvoirs à leur procurer. Abu Bakr Al-Siddiq reste un exemple spécial.
Je vous ai parlé de Omar ibn Al-Khattab. Omar est un homme unique et très spécial, il est très strict mais en même temps il est compassionnel et pleurant, même ses joues marquent des traits noirs à force de pleurer. Il était sévère contre quiconque qui commit une erreur. Il était d’une grande sévérité considérée par certains qu’elle est exagérée, mais en même temps, il était d’une empathie exceptionnelle, il pleure devant une femme faible ou un bébé. Omar était un exemple unique et complètement différent de celui d’Abu Bakr Al-Siddiq, et tous les deux étaient califes du Prophète, que Dieu le bénénisse et lui accorde la paix.
Je vous parlerai dans cette série d’un autre homme si unique.
À vrai dire, et à mon jeune âge, je m’intéressais à la biographie de ces grands personnages, et comme j’étais jeune et enthousiaste, je m’intéressais beaucoup plus à la biographie de Omar, que Dieu le bénénisse. Vous connaissez les jeunes, ils sont enthousiastes et stricts, et ils manquent de flexibilité et d’indulgence. C’était mon aptitude à jeune âge. Et quand j’ai grandi, j’ai commencé à s’inspirer des expériences de mon quotidien, je m’inspire des expériences de la nation au fil de son histoire, je m’inspire aussi des expériences réaliste de la da’wah. Je me rends compte aujourd’hui qu’il m’est difficile de dire qu’il est l’exemple le plus correct. C’est vrai que chacun de ces grands personnages reste un exemple authentique qui va avec les circonstances, la position sociale et l’entourage dans lequel nous vivons.
Certaines personnes m’ont donné l’impression que Othman bin Affan, que Dieu le bénésse était un homme si doux et d’un caractère faible. Je me demandais comment un homme faible succède au règne islamique. Je n’acceptais pas ce discours, on m’a donné une image d’un commerçant si doux, indulgent qui n’a pas pu prendre les choses en mains. Mais quand j’ai bien contemplé la biographie de Othman, que Dieu soit satisfait de lui, j’ai été impressionné par un exemple si différent. Bien sûr, les Compagnons du Prophète, que Dieu soit satisfait d’eux, ne peuvent pas choisir un homme faible pour gouverner l’État Islamique et le califat Rashidun. Il est strictement impossible, cela est ma première preuve. Comment le choisissent-ils et parmi eux ceux qui sont capables de bien gérer les choses ? Ils l’ont choisi parce qu’il était vraiment le meilleur de son époque. Seul Ali bin Abi Talib, que Dieu soit satisfait de lui, était son concurrent. Nous évoquerons bientôt et si Dieu le veut, la biographie de Ali incha’Allah.
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